Architecture, art de vivre et gastronomie, beaux-arts, histoire et sorties en tout genre, il y a de très nombreuses façons dedécouvrir Budapest.
Mais je peux tout de suite confirmer que son surnom de « Perle du Danube » n’est pas usurpé : Budapest cultive le raffinement dans de nombreux domaines, et c’est ainsi que je me suis laissé prendre (un peu) à la vie de luxe.
J’ai traîné mon sac dans les cafés mythiques de la ville, l’Astoria ou le New York entre autres, qui datent du temps de l’Autriche-Hongrie – et qui ont retrouvé tout leur éclat, grâce à une clientèle presque exclusivement étrangère. Une balade dans le Bois de la Ville, là où les Budapestois aiment tant se délasser, m’a conduit jusqu’aux célèbres bains Széchenyi : douze bassins et cinq piscines, une eau à 38 ° pour barboter sans penser à rien… et même pas l’envie de jouer aux échecs. Chez Gerbeaud, le célébrissime pâtissier, j’ai dégusté un de ces gâteaux opulents qui ont fait la réputation de l’établissement auprès du voyageur global.
Bien sûr, je gardais dans ma poche une liste de visites « incontournables », du genre de celles qui sont listées dans les « top 10 » des guides de voyage – et pour être honnête, j’aurais eu tort de procéder autrement.
Dans le désordre, donc, j’ai visité le château royal, côté Buda et j’ai admiré le Parlement, sorte de Westminster hongrois, de jour comme de nuit et des deux côtés du Danube, mais sans prêter attention aux rives du fleuve. Un ami m’avait prévenu, qui avait raison : sans charme et sans attrait, elles sont le seul échec esthétique de la ville.
Sur Andrassy Utca, les ‘‘Champs-Élysées’’ de Budapest, j’ai déambulé à travers les couloirs étroits du Musée de la terreur, installé dans un bâtiment qui fut occupé successivement par les cinglés sanguinaires des Croix-Fléchées et par les tortionnaires du Parti. Avec la Place des Héros, la basilique Saint-Étienne ou la Grande Synagogue, mais aussi les ponts massifs qui relient Pest à Buda, Budapest demeure impressionnante, monumentale, impériale.
Un nom pour finir : les « kerts ». Les « kerts » sont des bars alternatifs, à moitié interlopes, qui se sont ouverts dans des cours désaffectées. Avec leurs joyeux lampions et leur ambiance sympathique, je fais le pari qu’ils s’exporteront bientôt dans les grandes villes européennes.
Il n'y a pas une chose que je n'ai pas aimée à Budapest. On peut facilement y passer une semaine sans s'ennuyer.
J'ai commencé par les grandes attractions comme la citadelle, située sur le mont Buda, qui offre une vue sur toute la ville et sur le Danube. Autre lieu indispensable, le Parlement, un des plus beaux monuments d'Europe de l'Est, à mon avis.
Ensuite, il est aussi nécessaire de passer des journées entières dans les thermes de la ville : il y en a plus de dix. Je suis allée aux bains Széchényi, les plus grands et les plus connus, mais ceux que j'ai préfèrés sont les bains Gellert et les bains Rudas, d'influence turque.
Les jours suivants, je me suis perdue dans les profondeurs du quartier de Buda, la rive du Danube la moins visitée. Les bâtiments y sont fabuleux.
Enfin, c'est pour moi une ville à faire pour un voyage en amoureux : une croisière sur le Danube, et c'est le romantisme assuré !
Vous êtes plutôt Buda, nature et citadelle, ou plutôt Pest, centre ville animé et bain thermal ? Le mieux quand on va à Budapest est d'aimer les deux. Budapest peut intimider par la quantité de choses que l'on peut y faire, le mieux c'est d'avoir le temps, et alors là, vous découvrirez sans doute l'une des meilleures capitales au monde.
Il faut prendre le temps de visiter la Hongrie, ses musées, ses églises et de comprendre certains monuments. La Hongrie est un vieux pays à l'histoire riche et quoi de mieux que de comprendre l'histoire d'un lieu pour en apprécier toute sa saveur. Je vous conseille pour ça le Mont Gellert dont la première légende remonte à 1046, puis sa citadelle symbole de l'indépendance, remontez ainsi dans l'histoire du pays en visitant les palais, les synagogues et le Parlement.
Si vous avez l'estomac bien accroché, je vous conseille également l'avenue Andrassy et sa maison de la terreur, lieu qui retrace toutes les dictatures subies par la Hongrie.
Après l'effort, le réconfort ! Budapest regorge de bains thermaux, à vous de faire votre choix parmi les plus appréciés de la capitale, Ce genre de lieu, c'est comme les bons restaurants, il faut toujours demander conseil aux locaux.