Vivant à Sao Paulo, une ville surtout caractérisée par son activité incessante, découvrir la capitale de l’Uruguay est un vrai bol d’air pour moi. Dynamique, Montevideo reste tout de même assez calme (les fêtards se rendront plus à Punta del Este ) et sûre. Ayant eu la chance de profiter du soleil pendant deux jours, je n’ai pas mis les pieds dans un musée, mais ai arpenté la ville de long en large.
Se promener le long de l’avenue du 18 juillet, l’artère principale de Montevideo, c’est plonger directement dans les années 20. Une manière de découvrir quelques uns des plus beaux bâtiments de la ville. Elle débouche sur la plaza Independencia, où l’on peut voir le Palacio Salvo et une statue du général indépendantiste Artigas.Je vous recommande aussi de faire un tour dans la Ciudad Vieja, vers le port et sur le remblai longeant le Rio de la Plata. C’est aussi une occasion de se poser tranquillement pour se remettre de la longue promenade et de boire un maté, la boisson locale, tout en observant les pêcheurs. Amatrice de vin, j’ai aussi pris le temps de me rendre dans une cave pour que l’on me conseille quelques vins uruguayens à déguster. Moins connus que les Argentins et les Chiliens, et pourtant pas moins fameux !
Avec ses 1,5 millions d'habitants, Montevideo est une ville qui ne peut être comparée avec aucune autre métropole d'Amérique Latine. La petite sœur de Buenos Aires est réputée pour sa tranquillité, d'ailleurs, c'est l'une des villes les plus sûres du continent sud-américain.
J'ai eu l'occasion de voyager en Uruguay le temps d'un week-end. C'est un laps de temps parfait pour découvrir la ville et retourner dans la capitale argentine ou alors poursuivre sa route vers Punta del Este.
Moins connue que sa consœur argentine, Montevideo est pourtant une ville qui vaut le détour. Attention, les prix sont relativement salés dans la cité portuaire uruguayenne... J'ai apprécié l'architecture de Montevideo, savant mélange d'influences italiennes, espagnoles et d'Art Déco. Parmi les points d'intérêt, je vous conseille la Avenida 18 de Julio (à ne pas confondre avec l'Avenida 9 de Julio à Buenos Aires !). Cette artère principal relie l'Obelisco a la Plaza Independencia. En chemin, arrêtez-vous dans les quartiers du Centro ou de Cordón pour vous restaurer. Bien que la réputation de la viande uruguayenne soit moins connue, elle est bien meilleure que la carne argentina, mais chut, ça reste entre nous !
N'oubliez pas de visiter le Mausoleo de Artigas, le Palacio Salvo, la Presidencia de la República, le Teatro Solís et la Puerta de la Ciudadela. Avant de repartir, un tour sur las Ramblas, face au Rio de la Plata, est incontournable. Testez également le maté, les Uruguayens en sont fous !
Montevideo ne devait être qu’un passage avant de rejoindre Punta del leste, la fameuse plage au nord du pays. Un bus annulé et les imprévus d’un voyage en Amérique Latine m’ont permis de passer plus de temps que prévu dans la capitale uruguayenne… Et jusqu’à aujourd’hui, je remercie de hasard de m’avoir fait découvrir la ville qui reste pour moi l’une des plus agréables d’Amérique du Sud.
Avec son front de mer au coeur du centre et sa fameuse rambla, Montevideo est imprégnée d’un rythme différent des autres capitales latinos. J’ai passé l’essentiel de mon séjour dans le Bairro Sur de la ville. Loin d’être le quartier le plus attirant pour les touristes, j’ai aimé pouvoir m’imaginer la vie quotidienne des Uruguayens, les voir s’agglutiner autour des stades de foot pour regarder des gamins taper dans la balle ou déambuler le long de la rambla Republica Argentina un maté à la main.
Le Bairro Sur, connu pour son melting pot de population, est aussi l’un des meilleurs quartiers pour qui veut découvrir le Candombe, cette musique typiquement uruguayenne à base de percussions dont les origines africaines seraient liées à l’esclavagisme.